Toi qui, comme un coup de couteau,
Dans mon coeur plaintif es entrée;
Toi qui, forte comme un troupeau
De démons, vins,folle et parée,
De mon esprit humilié
Faire ton lit et ton domaine;
---Infâme à qui je suis lié
Comme le forçat à la chaîne,
Comme au jeu le joueur têtu,
Comme à la bouteille l'ivrogne,
Comme aux vermines la charogne
---Maudite, maudite sois-tu !
J'ai prié le glaive rapide
De conquérir ma liberté,
Et j'ai dit au poison perfide
De secourir ma lâcheté.
Hélas ! le poison et le glaive
M'ont pris en dédain et m'ont dit :
"Tu n'est pas digne qu'on t'enlève
A ton esclavage maudit.
Imbécile! --- de son empire
Si nos efforts te délivraient,
Tes baisers ressuciteraient
Le cadavre de ton vampire!"
Peut-être Charles Baudelaire pensait-il à nos Terres d'Oc en écrivant ces mots.
Quelle autre terre réveille paraille addiction ?
On peut passer des années ailleur sans jamais sentir cette appartenance, ce sentiment de fratrie.
Quelle contrée mêle les hommes et les âmes avec tant de consatance ?
Quelle est cette magie qui nous lie ?
Autre quecette curieuse alchimie qui fait de nous les fils d'Occitanie.
Malgré mes chaînes et mes entraves,
Je ne peux me résigner à quitter cette douce tyrannie,
Elle qui éclaire mes nuits,
Ma fidèle ami comme ma mère patrie,
Je remercie nôtre belle Occitanie.
Voici mon oeuvre , je tenez à ce que les camaristes absents lors des joutes florales puissse également l'apprécier à sa juste valeur. Le Tableau qui y correspond me suivra à travers les élyséums occitan.